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 + ce que le jour doit à la nuit

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Séraphina Delavaux

Séraphina Delavaux

+ Messages : 402
+ Statut : Célibataire
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+ Crédits : bazzart.
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Feuille de personnage
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MessageSujet: + ce que le jour doit à la nuit   + ce que le jour doit à la nuit EmptySam 16 Mar - 19:28




CRÉDITS @SITE.

Séraphina Delavaux
+ je me mens en me disant que tout ira mieux.
je me mens en me disant que demain sera meilleur qu'hier.


NOM ~ delavaux, ancienne PRÉNOMS ~ séraphina, rhoda. SURNOMS ~ séra, s. ÂGE ~ vingt ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ~ vingt-six octobre, à newcastle. NATIONALITÉ ~ française. ORIGINES ~ anglaise - française. STATUT CIVIL ~ célibataire. MÉTIER/OCCUPATIONS ~ étudiante (?). SITUATION FINANCIÈRE ~ aisée. CARACTÈRE ~ violente - loyale - réservée - perspicace - cultivée - mélancolique GROUPE ~ étoile


▷ yesterday's trashs, tomorrow's news.
loyale, fidèle, cultivée, lucide, réaliste, intelligente, manipulatrice, sadique, narcissique, hautaine, autodestructrice, violente, franche, impartiale, juste, mystérieuse, secrète, réservée, indépendante, mûre, mélancolique, autoritaire, cynique, passionnée, lascive
elle aime contrôler - elle joue du piano depuis ses six ans - elle aime les douces et mélancolique mélodies - elle lit énormément - elle aime les fêtes mondaines où l'hypocrisie règne - l'alcool - la drogue - le sexe - elle aime l'opulence - les quais de la seine - son accent anglais - plaire, séduire - elle aime avoir et puis jeter - la diversité de paris - l'automne
elle n'aime pas l'hypocrisie - la vie qu'elle mène - les hommes faciles - l'expression de ses sentiments - les démonstrations d'affections - les mœurs de la société - les règles dictées - le manque de respect - l'été


▷ hi, society.
Tu agis comme si tout allait bien, donc personne ne s’inquiète pour toi, mais tu as besoins d’aide.
________________________________________



sur les quais de la seine, on aperçoit la femme interdite. à l’odeur alléchante, au charisme débordant. sur les quais de la seine, se trouve séraphina. la femme interdite, la femme maudite.
bouteille à la main, cigarette dans l’autre. sous les bourrasques de vent, mon éternelle mendiante. déchirée, violentée, désillusionnée. séraphina, maîtresse de satan, se dessine son frêle corps à travers la chemise blanche qui virevolte au vent.
ô séraphina, quatre syllabes mélancolique, qui annonce toute la tristesse du monde. ne vois-tu pas, qu’en dépit de ta dépression, se meut autour de toi, l’expression de tant de sentiment.
ô séra, sadique et lugubre, ne rêves pas trop grands, ne réfléchis pas tant. laisse toi aller, à travers toute cette opulence.
le cœur en peine, et la ruse affutée. ne penses-tu pas assouvir tes méandres de vengeance ? car sous tes yeux angéliques se dessine la trame d’une vendetta. mon amour, ne t’inquiètes pas. de là-haut, tout va bien.
séraphina, pour tes beaux yeux, pour tes beaux seins. séduit tout paris, séduit la merde qui y est servis. et sur un plateau d’argent, montre ton timbre ardent. ton charisme, ta chaleur. ta proximité avec le diable. ton éloquence parfaite.
à ma belle, qui se matin n’éclora pas. ni demain, ni jamais. sous tes cheveux parfait et ta peau ivoire, laisse-moi te dire que tu n’y échapperas pas. à ta tristesse, à ta raison. à cette vie.
sur les quais de la seine, on aperçoit la femme interdite. celle qui, dans vos rêves, vous somme de venir. alléchante, séduisante. et puis transformes vos songes en affreux tourments.
séraphina, l’indomptable. lugubre et déprimée.

(j'ai tout fais, j'étouffais)

- je vais bien, merci
et quand tous les regards fuient le mien. je me redresse. l’âme en peine, j’ère au milieu de la foule, un verre d’eau et ma faiblesse en guise de compagnie.
- je n’y crois pas un mot.
une voie chaloupée m’attire à ce spectre qui m’environne. je ne le vois plus, mais il répète.
- moi, séraphina, je n’y crois pas.
sous les battements de mes cils, les pulsations de mon cœur, je rêve quant au bonheur le plus parfait.
- séraphina, mon amour, moi je n’y croirais pas.
et tout s’évanouie, comme une larme sous la pluie. je suffoque, j’en tremble, perds toute dignité. je dévale les escaliers massifs, les tapis persans étouffent les bruits de mes talons. la robe mousseline noire colle à ma peau lorsque j’aperçois le ciel. ce dernier qui déverse sur paris, les plus lourdes peines de dieu. la grisaille m’enveloppe. je suis trempée d’amertume, d’amour déchu, d’une mort transcendante.
- je sais, mon amour.

(l’horreur d’un songe, d’une nuit d’été)

pendant que le marcello de bach joue au piano à queue de la cérémonie, toi tu fais l’idiot sur les rues de paris. pendant que mon cœur bat à chaque note frottée, tu t’aventures sur la place de la concorde. mon teint ivoire, mes cheveux ordonnés dans un chignon parfait, et ma robe étincelante, tu m’aurais trouvée ravissante. et sous les pleurs de la mélodie, bifurquant sur le prélude de chopin, (28-4) mon âme se perd. mon âme cesse d’exister. qu’est-ce que t’as foutu ?
tout se tait, ils applaudissent modestement. je sais qu’à la minute, trente-trois, du prélude mon existence a changé à jamais.
en ce jour de juillet, la fraîcheur du soir nous enveloppe, mais pourquoi je frissonne ?
ô, mon amour, tu es mort au prélude de chopin sous les notes de piano, délicieusement accompagnée de champagne et de luxure. mais toi, sur ta moto, à l’encontre de ce camion, tu n’as su voir l’éternel.
tu es mort, depuis si longtemps.. que ma vie sans toi, n’a plus d’horloge. un mois, un an, que sais-je. a l’instar que je t’aimais.
Et aujourd’hui, je cris l’horreur d’un songe, d’une nuit d’été déchue, de mon rêve brisée à jamais, de ma solitude pour seule compagnie.



▷ you know you love me.
PSEUDO/PRÉNOM: scarlet letters/karima ÂGE: dix-huit FRÉQUENCE DE CONNEXION: toujours SCÉNARIO/INVENTÉ: perso inventé AVATAR: kstew COMMENTAIRE: autopmesloups


Dernière édition par Séraphina Delavaux le Sam 16 Mar - 21:20, édité 3 fois
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Séraphina Delavaux

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MessageSujet: Re: + ce que le jour doit à la nuit   + ce que le jour doit à la nuit EmptySam 16 Mar - 19:31


+ je n'aime personne et je ne fous rien, je ne veux pas tenter de me distraire ou de m'occulter la vérité, la vie est une saloperie, et chaque seconde de lucidité est un supplice.

On est au bord du gouffre, là. On est coincé entre le vide et l'immensité de la vie. On est là, inerte. On n'sait pas quoi faire. Oui, j'hésite. Sauter, s'engouffrer dans la bouche du monstre, ou connaître une routine exécrable qui me dévore lentement la chair. Et dans les deux cas, je n'perds rien. Rien ne me rattache aux deux cas de mon futur avenir. Je serais pour toujours, Séraphina, la pute aux rentes faramineuses sautant tout ce qui bouge, buvant des litres de champagne à mille deux cent euros la bouteille et s'étouffant avec des railles de coke. C'est répétitif, cette nuit, demain soir, dans trois nuits. Absurde constance. Ma lâcheté m'empêchant de mettre fin à ma pauvre existence, j'aire sans but réel dans la vie dont la dérision semble dénué de sens. Alors, j'hésite. Pensant que tout puisse s'arranger dans les deux cas. Que l'un comme l'autre, je pourrais enfin connaître un peu de ce précieux sentiment, le bonheur. Alors tout ira mieux. Tout ira toujours mieux.
Je hais la routine qui hante mes journées. Je hais le train train quotidien parisien. Je hais le monde qui m'entoure, et les parcs remplient d'enfants. Je hais la Tour Eiffel, le Louvre, la Seine. Je hais toutes les attractions touristiques remplissant notre Paris de touristes japonais, chinois, coréens, américains, anglais ou italiens. Ils ne nous voient pas. Ils pensent que la vie parisienne est luxe et joie. Oui, luxueuse, elle n'en manque pas de luxure. Mais la joie, nous ne connaissons pas. Je commence à croire que je n'y ai pas le droit à la joie, la gaieté, le bonheur, la passion, l'idéal. Reviens-moi.
Défoncée, la pute se laisse partir au rythme du son des enceintes situés à chaque extrémités de la salle. Elle gesticule, essayant de danser. Elle est lourde, tellement lourde. Et puis elle oublie tout. Le monde, sa mère, son argent, ses amis, le mec qui l'a touchée un peu plus tôt. Elle, lui. Amnésie passagère. La drogue prend lentement possession de son corps. S'amuse à naviguer entre veines et artères. Sa tête tourne, tourne, tourne. Et puis je m’effondre. J'hurle. D'une plainte incohérente. Tout le monde le voit, cette jeune femme qui hurle à la mort, à l'atrocité de la vie qui donne et qui reprend. Mais personne n'ose bouger. Ils sont soit trop défoncés, soit trop bourrés pour pouvoir relever cette jeune femme qui ne fait que hurler, hurler et hurler. Continuellement. Plus intensément. On lui propose un autre verre de champagne, de vodka, une autre dose de coke. Rien ne semble l'intéresser. Rien ne m'intéresse. Je ne veux que toi, toi, toi. Toi, mon amour.
C'est devenu fréquent. Bien trop fréquent. Cette sensation envahis doucement chaque corps, et tendrement les détruis. Et dans chaque bouche, je l'entends prendre possession. La peur. Je hais la peur. Et les frissons qu'elle donne, et l’effroi qu'elle nous transmet, ou cette chair de poule constante. Je hais la peur. Mais elle, elle, elle m'aime, autant que j'ai aimé. Je suis l'amour de sa vie. Elle me colle à la peau, ne cesse de taper à l'intérieur de ma tête. Elle m’idolâtre au point de me suivre partout où je vais. J'ai peur. Oui, j'ai peur.
Je m'égare, je divague, laisse tomber la dignité qu'il me reste. J'entraîne le premier mec. J'entraîne la routine à me suivre au milieu de la nuit. Je l'emmène dans mes songes, j'l'emmène au creux de mon corps. Je couche et je découche au beau milieu de la pénombre. Je suis l'une de ces créatures que Satan a crée. Je vis pour diaboliser les hommes. Je suis leur ange de minuit. L'ange qui les emmènent pendant une courte durée au septième ciel. J'n'ai pas. Plus. Honte de ce que je suis. De ce que je suis devenue à présent. Ma vie n'a été qu'illusion perdue, routine. Je m'ennuie au travers de mon dressing mesurant les vingt mètres carrés. Je m'ennuie dans la ferrari noire que mon père a souhaité m'offrir. Je suis là, seule, dans l'immensité du vide de ma vie. Et je suis cette fille qui hurle, hurle, hurle, sans que personne ne l'entende. Je suis cette fille qui dénonce l'atroce réalité de cette vie de merde. Fille au mecs bandant comme des chiens, et qui se fait prendre du soir au matin. Je vis dans le noir. La nuit n'a jamais cessée depuis ma naissance. C'est la nuit pour toujours, et je suis la seule à le savoir.


+ le bonheur est une illusion d'optique, deux miroirs qui se renvoient la même image à l'infini. n'essayez pas de remonter à l'image d'origine, il n'y en a pas.


Je m'enfonce. Un peu plus. Dans un malheur qui s’imprègne en moi. Dans ce tourbillon qu'est ma vie. Misérable. Traitresse. Aucune issue. Je meurs. Chaque jour un peu plus. Et personne ne peut défaire la spirale infernale qui se referme lentement sur moi. Je suis stéréotypée. Jeune femme en fleur qui perd son amant. Deviens, monstre doré. Et croire que ça suffit. Chef d’œuvre parisien. Allégorie de la passion éternel. Inspirer les écrivains, poètes et autres créateurs inutiles. Non. Pourquoi. Et puis pleurer. Penser qu'il reviendra. S'effondrer. Sous la pluie. Encore. Et puis, encore. Je souffre. Et l'humanité s'en fous.
Il me manque, c'est affreux. Au point d'en vouloir crever. Au point d'oublier. Je crois avoir oublier. Amnésie. Sa peau, son odeur, sa voix. Mon dieu. Pourquoi. Qu'ai-je fais ? Qu'a t-il fait ? Me voit-il ? M'entend t-il ? J'en peux plus. Pleurer, sécher ses larmes. Remettre du mascara, et puis sombrer de nouveau. Acheter un mascara waterproof. Pleurer, pleurer, pleurer. Déshydratée. J'ai trop pleuré. Ne plus pouvoir. Crier. Encore. Puis perdre sa voix. Nicolas.
Il est mort. Comme ça. Et puis c'est tout. Il s'est tué. Comme un con. J'aurais aimé me battre pour lui. Donner tout. Offrir mon sang, mon rein, mes poumons, mon cœur. Mais il est partit. S'est envolé. Mort sur le coup. Je te hais. Nicolas. Pour tout. Absolument tout. Connard. Tout ce que tu es. Un connard. Un enfoiré. Une merde que ce monde a crée pour me blesser. Et bravo. Tu as réussi.
Être indifférente. Coucher avec Satan le lendemain. Se poudrer les narines. Boire deux, trois, quatre bouteilles d'alcool. Champagne pour fêter ton départ. Dépenser, deux, quatre, six milles euros en trois heures. À ton honneur. Je t'ai aimé. Tu le sais. Et tu m'a blessé. Ta mort. L'apothéose de ma vie. Puisque mon futur n'est qu'une chute. Sois fière d'avoir été le sommet.
Nouvelle journée. Nouvelle semaine. Nouveau mois. Être indifférente. Recoucher avec Satan. Se poudrer les narines. Se piquer les veines. Boire. Boire. Boire. Planer. Croire à la lune. Toucher les étoiles. Promettre. Vivre. Agressivité. Manque. Se repiquer les veines. Sniffer un peu plus. Avaler trois pilules miracle. S'allonger sur le divan de la boite. Se laisser toucher. Sentir des doigts caresser son corps.
Nouvelle fille. Envolé mon humanité.

+ il ne faut dépendre que de soi-même ; les gens sont libres, et l'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur.


Ô ma douce.
J'espère que je serais celui qui puisse t'aider à survivre. Parce que je sais. Je sais que la vie est une salope, qu'elle t'as enlevé toute humanité. Que ton cœur est froid et que rien n'y survie. Que tu pleures l'être aimé. Que tu cries à l'amitié arraché. Ils se sont éteints comme ça, comme on éteint la lumière. Je sais que plus rien ne te donne envie. De vivre. Je sais que c'est difficile. Fais-le pour moi. Pour celui qui s'est tut. Pour celui qui n'a pas oser. Je suis lâche, Séraphina. Je sais. Lâche de n'avoir su supporter tes pleures, tes cries. Tes larmes rouler le long de tes joues encore chaudes. J'ai fuis. Comme on fuis la peste. J'ai eu peur, je te l'accorde. Peur de ses situations dans lesquelles tu joue. La drogue, l'alcool à outrance. J'ai peur, que toi aussi, ma belle, tu puisses prendre le large.
À quinze ans, nous nous sentions puissants, invincibles, immortels. Depuis, je déroges à cette règle, et je vois que tu gardes la tête haute malgré tout. Malgré tes multiples escapades nocturnes, tes bouteilles vides au fond de ta chambre, tes rideaux tirés en permanence, cette lumière noir qui masque ta vie. Je m'excuse. Pour tout. Absolument tout. Pour ma fuite. Pour cette peur constante que j'ai de te perdre. Je m'excuse pour toute la peine que cette putain t'offre. Cette pute qui t'enlève ce qui t'est le plus cher, ce qui t'aide à surmonter la vie, réaliste pessimiste que tu es.
Ma jolie, je reviens sur Paris. J'aurais pu t'appeler, t'envoyer un mail. J'ai trouvé en la lettre un souvenir d'antan. Une odeur de vacances des campagnes anglaises. Et je sais comme tu l'apprécie. Cette liberté que tu aimes tant. Parce que désormais, j'ai besoin de prendre soin de toi. D'être mielleux, attendrissant, niais, stupide et con à ton égard. Ne m'en veut pas. Ce n'est aucunement de la pitié. Je mets ma fierté, mon orgueil de côté pour enfin affronter ce sentiment qui me ronge depuis bien trop longtemps.
Ma belle, réponds-moi. Ne laisse en peine mon cœur.
Ton Léon.

Où était tu ?
S.
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