Sujet: je vois la mort, elle danse sur le dancefloor. Mar 25 Juin - 10:44
RIKIR @FCBK.
Juliette "Joul" Mazari last name london
NOM: Mazari PRÉNOMS: Juliette Lilou SURNOMS: Joul ÂGE: dix neuf ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE: neuf janvier, lille. NATIONALITÉ: française ORIGINES: italienne. STATUT CIVIL: ~ célibataire. MÉTIER/OCCUPATIONS: étudiante en arts, rédactrice dans une rubrique musicale d'un webzine. SITUATION FINANCIÈRE: bourgeoise.CARACTÈRE: Tu. N'es. Q'un. Sac. D'os. GROUPE: écrire ici.
▷ yesterday's trashs, tomorrow's news.
Joul, elle aime danser, l'ivresse qui s'empare d'elle lorsque son corps se mouve comme celui d'un serpent. Ouais, elle aime ça, se trémousser comme une salope, en ondulant les hanches comme c'est pas censé être permis. Elle ferme les yeux, balance sa tête les yeux clos. C'est la même danse, sur les mêmes tracks, dans les mêmes boîtes avec les mêmes gens. Rituel. ◊
▷ you know you love me.
PSEUDO/PRÉNOM: teegun. ÂGE: seize ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: irrégulière mais fréquente. SCÉNARIO/INVENTÉ: inventé. AVATAR: marine dl. COMMENTAIRE: écrire ici.
Dernière édition par Joul Mazari le Mar 25 Juin - 15:00, édité 3 fois
Sujet: Re: je vois la mort, elle danse sur le dancefloor. Mar 25 Juin - 10:55
▷ traquer la détraquée.
lundi mardi ou bien mercredi. définir la date devient compliqué, quand on a un coup dans le nez. verre à la main, jamais vide, jamais plein, intéressante vision des choses. boire, boire, boire, fumer, boire. vous reprendriez bien de la vodka, mademoiselle? on ne refuse pas; c'est pas poli de refuser. on boit encore, jusqu'à ce que le fois crie à l'aide, jusqu'à ce que la gorge nous brûle, jusqu'à ce que le pièce tourne, tourne et tourne encore. on lutte pour ne pas vomir (on ne vomit que quand on mange, on ne vomit que quand...), pour garder un minimum de raison. on tient bien son verre. mdma? non merci, ça ira. merde à la politesse. alors on sourit timidement, on s'rend compte que personne n'est totalement à sa place, ou alors qu'ils le sont tous. on se met dans un coin, on s'auto-exclue de ce monde qui n'est plus le nôtre. on sourit encore, on n'sarrête pas, puis c'est finis, on s'en va. pas de bises pour dire au revoir, pas d'étreintes, rien. un sourire au petit ami qui discute avec une jolie blonde type mannequin, on s'rend compte qu'il n'nous r'garde pas alors on tourne les talons, on prend une bouteille, le manteau et on s'en va. flaque d'eau, pluie assommante, plus rien. à quatre pattes, au bas de l'immeuble, on vomit, un peu. yeux remplis de larme, on s'essuie la bouche du revers de la main. on laisse tout sur le trottoir, chaussures et manteau. il ne pleut plus. on marche, longtemps, forêt. les chevreuil s'en vont en sautillant, les lapins disparaissent. je ne suis pas blanche neige. on s'assoit au pied d'un arbre, on vide son sac sur les feuilles qui jonchent le sol. rouge à lèvres, téléphone portable, porte monnaie, porte cartes, trousseau de clés, polaroïds, bouquins cornés, cigarettes. cigarettes. plus que six clopes, paquet achetés le matin matin. briquet dans le manteau abandonné sur la route. on pleure mentalement, l'alcool ça réussit à personne.
▷ la valse éternelle.
J’étouffe un cri. La tristesse n’est plus. L’angoisse surplombe parfaitement la pièce. Cette putain de peur, qui n’a d’intérêt qu’à te ronger les entrailles. Le syndrome de l’effroi dans son élément le plus brut et dévastateur. L’horreur de la réalité. J’serre mes mèches brunes, pression d’une telle force qu’elle m’arrache un tic douloureux, et bordel, qu’elle arrête, qu’elle arrête cette salope de compression, mes tempes convulsent. Foutez-moi la paix, putain. Aucune seconde de répit. Cette fichue névrose me baise jusqu’à la prostate. Et je ne peux rien n’y faire. Impossible à contrer. Comme une bombe à retardement, le tic tac résonne, ce bruit répétitif qu’tu voudrais faire taire, à t’en damner afin d’atteindre le silence absolu. Jusqu’au boum éphémère et pourtant fatal, jusqu’à l’explosion. Tic tac, la mélodie stridente continue sa route, triomphante. Et j’subis son règne imperceptible, ça avance, ça avance, nous sommes perdus. La réalité entrouvre sa porte d’argent et d’acier, je ne veux pas y aller, je n’irai pas. Un rire défoncé poignarde l’air, mélangé aux pleurs bruyants et suffocants, la folie est palpable, j’pourrais caresser ses flux et reflux, violer ses courbes invisibles aux yeux de tous. Pétrifié, horrifié, j’bascule légèrement mon buste d’avant en arrière, j’ai abandonné le contrôle, il s’en est allé, quelque part, vers la dérive fantomatique. Ne cesse pas de trembler, c’est ton humanité qui colore tes cellules nerveuses ; arc-en-ciel organique. Enfouis-toi par-dessus tous les bords, t’as gagné, meuf, tu t’en fous, t’as gagné la guerre avant même qu’elle débute.
▷ le lynbirinthe des rêves.
Joul est fille unique.
Dernière édition par Joul Mazari le Mar 25 Juin - 15:12, édité 4 fois