▷ yesterday's trashs, tomorrow's news.

▷ hi, society.

Peu importe à Antonia les toilettes miteux de cette boîte mal famée de Paris tant que son corps se cambre furieusement tout contre le bassin de cet homme. Ses cheveux fins prennent le mouvement rapide des coups qu'il donnent et volent en cadence contre sa peau nue de tout tissus. Sa jupe est simplement relevée négligemment, son string accroché à sa cheville droite et son débardeur bien trop décolleté a perdu une bretelle dans la bataille. Il caresse ses hanches, l'oblige à aller toujours plus vite et Antonia profite de cet instant pour fermer les yeux, imaginer un autre homme et sentir le feu ardent du plaisir monter en elle. Il embrasse sa poitrine, des baisers brûlants qui lui décrochent de fiévreux soupirs tandis que derrière la porte une nana s'égosille sans même qu'elle ne s'en formalise. Elle baise pour ça, Antonia. Pour les situations rocambolesque que cet acte peut amener, pour le plaisir et la satisfaction qu'il lui procure. Elle se tape pas le beau brun qui mordille son cou à cet instant même, elle se tape le plaisir, se tape le sexe et le reste ne compte plus. Antonia tombe amoureuse comme elle change de string et ce soir encore, les yeux couleur émeraudes de cet homme, les quelques mots qu'il a glisser à son oreille et qui l'ont fait frissonner ont eu raison de son cœur d'artichaut. Elle soupire une dernière fois, plus fort encore. Ses lèvres se pinces, ses prunelles claires s'ouvrent de nouveau sur le visage de cet homme qu'elle avait oublier le temps d'un orgasme. Elle détaille ses traits et son cœur se pince de déception. Son esprit vagabond d'écrivaine amatrice l'avait décris de manière plus parfaite, plus douce aussi. Là, les traits sont grossiers, les lèvres charnues, la mâchoire carrée, les yeux trop sombres, trop en amande. Il tente de frôler ses lèvres, laisse les paumes rugueuses de ses mains remonter vers ses seins ronds mais elle s'écarte, dans un sourire mutin et se relève habilement comme l'on descend d'un cheval En deux temps trois mouvements, son string reprend le chemin de ses cuisses laiteuses, sa jupe redescend et son intimité parait inaccessible. « Et merde. » qu'elle peste quand enfin elle se rend compte du carnage sur la bretelle de son débardeur préféré. Celui qui moule parfaitement sa poitrine quasi inexistante et souligne sa taille de guêpe. Un dernier regard à celui qui lui a permis de renouer avec les sentiments dont elle est amoureuse et qui la font vivre et Antonia disparaît dans la foule, revigorée.

▷ you know you love me.

PSEUDO/PRÉNOM: Pauline. ÂGE: 19 ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: Normalement un peu tous les jours. SCÉNARIO/INVENTÉ: inventé. AVATAR: Isabelle Cornish. COMMENTAIRE: C'est beau par ici, je sens que je vais m'y plaire. Encore merci à Sandy face à qui je ne résiste jamais, de m'avoir embarquée avec elle.