le contexte de WILD WORLD est encré dans le récit littéraire (plus tard cinématographique) de LOLITA PILLE, HELL. Dans ce message vous trouverez une citation extraite directement du livre, laquelle selon le staff représente le mieux l'état d'esprit du forum.
CEPENDANT sur WILD WORLD nous mettons nos membres à contribution, sans forcément qu'ils s'en rendent compte. Aussi à la suite de ce message et régulièrement sur la PA le contexte sera modifié et tiré directement d'un des RPs des membres et il vous suffit de cliquer sur leur nom pour visiter leur profil si ce que vous avez lu vous à plu. Pour plus d'information à ce sujet nous vous invitons à consulter la mise à jour appropriée @SHITWILDYOUTHSAYS
Bon jeu sur WILW WORLD de la part de toute la team.
Wild worlD
"On vit...comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore... Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédent : on mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu'un d'autre, on sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustrés pour l'éternité, soir on y parvient, et on se rend compte qu'on s'en fout.
On tente de se distraire, on fait la fête, on cherche l'amour, on croit le trouver, puis on retombe. De haut. On tente de jouer avec la vie pour se faire croire qu'on la maîtrise. On roule trop vite, on frôle l'accident, on prend trop de coke, on frôle l'overdose. Ça fait peur aux parents, des gènes de banquiers, de PDG, d'hommes d'affaires, qui dégénèrent à ce point là, c'est quand même incroyable. Il y en a qui essaient de faire quelque chose, d'autres qui déclarent forfait. Il y en a qui ne sont jamais là, qui ne disent jamais rien, mais qui signent le chèque à la fin du moi. Et on les déteste, parce qu'ils donnent tant et si peu. Tant pour qu'on puisse se foutre en l'air, et si peu de ce qui compte vraiment. Et on finit par ne plus savoir ce qui compte, justement.
Les limites s'estompent. On est comme un électron libre. On a une carte de crédit à la place du cerveau, un aspirateur à la place du nez, et rien à la place du cœur, on va en boîte plus qu'on ne va en cours, on a plus de maisons qu'on a de vrais amis, et deux cents numéros dans notre répertoire qu'on n'appelle jamais. On est la jeunesse dorée. Et on n'a pas le droit de s'en plaindre, parce qu'il paraît qu'on a tout pour être heureux. Et on crève, dans nos appartements trop grands, des moulures à la place du ciel, repus, bourrés de coke et d'antidépresseurs, et le sourire aux lèvres."
"LA JEUNESSE DORÉE brillante comme une Porsche Targa devant l'Etoile, sexy comme le frottement d'un bracelet Dinh-Van sur la cuisse d'Angelie 15 ans, mystique avec Andréa priant dans une chapelle pour que Dieu l'aide à rester jeune et riche, nostalgique d'un temps qui durera toujours avec DJ To, rapide comme un rail de coke, incendiaire comme un extinctage de la Bande, sans limite comme la baise par procuration, rurale avec le Quad de Jean-Sebastien arrivant au Crillon, sublime comme la lumière d'un après-midi d'automne se reflétant sur une coupe de Dom Perignon, heureuse comme Joachim dansant seul aux Planches à l'aube, pleine de ténèbres dans le regard d'Inès murmurant l'horreur, l'horreur."
"On part à la poursuite du bonheur, une longue et vaine route semée d'embuches qui nous font nous arrêter en plein chemin. Un bug du cerveau, on se met hors-service pour une maintenance à durée indéterminée. Ce sentiment dégueulasse de solitude qui nous rend le cœur acerbe, on fait défiler les contacts de son téléphone dernier cri et on ne voit personne sur l'écran, personne qui n'écouterait, personne qui ne comprendrait. L'individualisme de la société a perdu nos élans de compassion qui ne sont plus que de la pitié, avec un recul prononcé qui traduit cette pensée terrible que nous avons « j'espère que je ne serais jamais comme ça. ». Il n'y a plus que horreur dans l'amitié. Un défilé de faux semblants et de condoléances pour notre gaieté, pour notre vie qu'on enterre car elle ne serait plus jamais la même. Ce n'est plus socialement acceptable de faire part de ses chagrins car le partage n'est plus que faiblesse. Alors j'regarde le ciel et les étoiles, le désir de s'envoler le plus loin. Le plus haut, là où aucune drogue ne pourrait nous porter. Quitter cette enveloppe corporelle qui n'est qu'une prison devant notre infini mal-être. L'humanité est un faux semblant, un néant sans pareil, une absence de réelle relation. Le point de rupture est atteint, aucune maladie ne cause cela aussi bien que la condition d'être un homme comme les autres, de ressentir comme les autres, d'être tout simplement au bout, au fond dans un gouffre sans fond, l'abîme de l'esprit. Je suis tombée lâchement dans les ténèbres de mon essence, sans autre lumière que le bout incandescent d'une cigarette. Sans guide, sans but, sans repères, la chute n'a aucune fin, le dernier souffle sera expiré avant d'avoir un sol abstrait qu'a fabriquer notre imaginaire dans le but de donner un point final à la douleur de notre perdition de l'âme. La tête qui nous tourne dans l'obscurité, les formes n'existent plus et dès lors on ne peut plus s'accrocher à un quelconque espoir de sortir de cet enfer vivant. Condamnés à vivre, condamnée à souffrir. L'infini n'a ni centre ni limites, nous sommes des ensembles d'atomes condamnés à l'errance de l'âme."
"Dans la noirceur de la nuit vit l’opulence de paris. la sainte dépravation à laquelle s’adonne la jeunesse dorée. le haut lieu de la débauche française : paris. sous les dents aiguisées des personnes hautaines et satiriques, se donnent en spectacle tous ceux qui souhaitent intégrer l’élite parisienne. cette secte trop fermée n’aime pourtant pas ces affres de la société qui viennent les déranger. ô l’horrible chanson à laquelle on assiste tous les jours. alors nous, on s’est mis à jouer. les putes en chaleur font les réjouissances des hommes, on claque l’argent dans des futilités, mais on aime ça. nos vertus s’ébranlent chaque nuit qui passe, petit à petit on vend nos âmes au diable. on a peur de rien, on se fou de tout. on vit comme s’il fallait user de tout.
le bonheur n’a pas sa place. on ne pense à rien. tellement drogués, que la réalité nous échappe. on se déchire, on tente de s’aimer, mais il n’y a aucune limite. rien pour nous guider. on balance un smic dans un stylo, trois fois plus pour une dose de coke. mais ça nous est égal. puisqu’il faut vivre..."
"Tu t’ennuies. Allongé dans ton lit, un joint entre les lèvres, tu scrutes le plafond. Tu sais pas quoi faire pour assouvir tes désirs, pour te divertir. T’aimerais t’enfuir, rejoindre les paysages colorés que te promet l’roulé que t’es en train de te fumer. Sauf que tu restes les pieds sur terre, ancré dans ta réalité. Pauvre paumé. Soudainement tu te lèves, le sourire aux lèvres. Le joint n’a plus aucun effet pourtant tu sais déjà la connerie que tu vas faire. Tu jettes le mégot sur le marbre de ta chambre, de toute façon tu sais que la bonne passera derrière toi. T’es pas un petit con des beaux quartiers pour rien. Désillusionnés au point que tout devient véritablement une illusion, tu joues avec tout autour de toi. Tu n’as aucune limite. Ta quête du plaisir est inépuisable. Inébranlable. Ineffable. Et tant d’autre able."
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