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Léon de Tullie

Léon de Tullie

+ Messages : 762
+ Pseudonyme : JungleMouse
+ Avatar : Jérémy Young
+ Crédits : Shiya

Feuille de personnage
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MessageSujet: Can you find the other part of me ?   Can you find the other part of me ? EmptySam 16 Mar - 22:47





Léon de Tullie
∞ Destroy what destroys you.

NOM: de tullie. PRÉNOMS: léon. SURNOMS: aucun. ÂGE: vingt-et-un ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 23 juin, paris. NATIONALITÉ: française. ORIGINES: français et américain. STATUT CIVIL: je baise des salopes, j'aime une salope. MÉTIER/OCCUPATIONS: torturé et enfoiré, accessoirement étudiant en art appliqué section cinéma d'animation. SITUATION FINANCIÈRE: je ne compte qu'en millions. CARACTÈRE: cultivé, réservé, hautain, curieux, exigeant, séducteur, protecteur, violent, joueur, insolant, calme, fière. GROUPE: étoile.


▷ yesterday's trashs, tomorrow's news.
↳ C'est un véritable enfoiré. Il jette l'argent par les fenêtres et n'a aucun scrupule à le faire. Il ne nie pas être le plus gros connard du monde et ne se gêne pas pour coucher à tout va, emmerder les gens et passer au dessus des autres. Son cœur est brûlé et il se fiche du reste du monde, sauf quelques rares exception. Il couche avec des filles comme il mangerait une pizza. Selon lui c’est cool et tu jettes ce qui reste à la poubelle. S’encombrer d’une fille avec qui rester inutilement après en avoir eu ce qu’il veut ce serait comme garder des emballages vides. Il manipule son monde, parvient souvent à ses fins et déteste l’échec. Il a eu une période de violente débauche dont il est sorti, mais qui le rattrape. C'est lui qui a entraîné Séraphina dans la drogue, maintenant il ferait tout pour l’en sortir. Son air détaché et hautain donne l'impression qu'il est le roi du monde. Il hais la routine et détruit tout pour se distraire.
→ Ses aïeuls paternels faisaient partis de l'aristocratie française. Son père est un PDG souvent absent dont il recherche toujours l'approbation et l'attention. Il est proche de sa mère, qui l'a toujours soutenu. Sa mère étant américaine, il est très attaché à certaines traditions et son sport préféré est le baseball. Il retourne chaque année dans sa famille maternel pour fêter Thanksgiving.
→ Contrairement à certains de ses amis, il n'a jamais laissé pour compte ses études et a fait un bac L. Il a ensuite poursuivi en design de communication, comme lui et Séraphina y aspiraient, puis s'est spécialisé dans le cinéma d'animation. La culture a une place tout particulière pour lui. Il passe beaucoup de temps dans les musées, les expos et les cinémas.
→ Il fume énormément. Il ne peut pas commencer la journée sans un café. Il adore cuisiner, et le brunch du dimanche est un de ses rituels. Il est imbattable au bowling. Il a une collection impressionnante de comics. Il mange beaucoup et grossis peu. Il ne sort pas sans ses cahier de croquis ainsi que sa musique dans laquelle il s'isole. Il fait très attention à son physique et adore faire les magasins.
→ Il est très lucide sur lui-même et sur les autres, observe beaucoup et ne parle que quand il juge cela nécessaire. Il est très sarcastique et cynique. Il est très calme mais peut devenir extrêmement violent dès qu'il est en colère. C'est un écorché vif, souvent dans ses pensées et qui cache beaucoup de remord et de culpabilité. Il se dévoile peu, ne fait pas beaucoup confiance et ses secrets sont bien gardés. Personne ne sait donc qui il est vraiment, et tous le voient comme quelqu'un d'un peu inaccessible et intouchable. Lorsque Séraphina sortait avec Nicolas et l'a laissé seul, il a fait un bon nombre de conneries dont personnes, à part lui, n'a eu connaissance.


▷ hi, society.
Paris- Lyon (17 ans-20 ans)
Citation :
Séraphina. Si l’amour avait une image, ce serait son visage. C’est niais. Ca ne me ressemble pas. Mais pour elle je deviendrais le pire niais du monde, pour elle je m’écarterais de ma personnalité s’il le fallait. Je deviendrais n’importe qui. Je me transformerais en celui qu’elle veut, ami, amant, n'importe qui. Parce qu’elle est la seule qui compte vraiment. Depuis toujours.
On a toujours vécus ensemble, depuis notre plus jeune âge. Séraphina était la petite sœur que je n’avais jamais eue et moi son grand frère protecteur qui la défendait. C’était aussi ma meilleure amie, la seule qui me connaisse par cœur. Et c’était réciproque. Ses habitudes, ses pensées, ses envies, je connaissais chaque parcelle de sa vie. Notre amitié était aussi facile et aussi naturelle que le fait de respirer. On était là dans les moments de doutes, où seule l’autre pouvait redonner le sourire à celui qui allait mal ; On était là dans les moments de joie, où la présence de l’autre renforçait cette joie. Nous ne faisions qu’un. Sa douleur avait toujours été et serais toujours la mienne ; son bonheur était le mien aussi. J’avais conscience que nos vies étaient entremêlées, mais je ne pouvais être en mesure de comprendre toute l’intensité de l’emprise qu’elle avait sur moi.
Plus on grandissait, plus on devenait complices, plus les disputes étaient fréquentes aussi, parce-que nos forts caractères nous poussaient à répliquer et titiller l’autre. On était constamment collés ensemble, toujours à dormir chez l’un ou l’autre. Me passer d’elle était insupportable. Elle était devenue essentiel à ma survie.
A 15 ans, je suis devenue un connard ambulant. Je ramenais des filles chez moi en l’absence de ses parents, ne m’en servait que pour jouer et Séra leur brisait le cœur en arrivant chez moi à l’improviste pour aller chercher tel ou tel chose qu’elle avait oubliée ; croyant que j’avais une copine, elles s’en allaient toutes avec leurs espérances déçues. Petit à petit, je me suis rendue compte que sa présence était trop importante pour moi, et que pendant les rares moments où nous n’étions pas ensemble, son absence me faisait plus de mal qu’elle ne l’aurait du. Je me suis dit qu’il y avait surement autre chose là-dessous, autre chose qu’une simple amitié. Mais j’ai réfuté cette idée. Je l’ai enfermé dans un tiroir de ma tête et je me suis forcée à l’oublier. C’est pendant cette période que j’ai commencé à déconner. A sortir beaucoup, à fumer beaucoup, à boire beaucoup. Et elle a fait de même. On a commencé à se détruire ensemble, de plus en plus. Je n’aurais jamais imaginé que le pire était à venir. Qu’on se détruirait ensuite vraiment, au plus profond de nous, chacun de notre côté.

Premier extrait du journal de Léon :
Séraphina est tombée amoureuse. D’un connard. D’un sacré enculé. Et j’ai l’impression de mourir. Je la hais. Non. Je mens. Je me hais. Je me déteste. Je m'exaspère. Je me désespère. Je me fais pitié. Je me rends pathétique. Pire que ridicule. Oui. C'est bien ça. Je suis con. Je suis un imbécile. Comment j’ai pu être aussi aveugle ? Elle est plus que mon amie. Plus que ma sœur. Voilà pourquoi il m’est impossible de la voir avec lui. Je l’aime. Je l’aime d’amour. Je me profane. Que la vie m'emporte. Non. Que la peine m'emporte. Non. C'est déjà fait. Peu importe ce qui m'emporte, que ça m'emporte, que ça me pourrisse, que ça me subisse…

Deuxième extrait du journal de Léon : J’ai la sensation qu'un énorme fossé à été creusé dans ma poitrine, tranchant toutes mes fonctions vitales, et laissant un trou béant grossièrement tailladé. La voir avec un autre est intolérable. S’il existait une quelconque manière d’échapper à la douleur je l’adopterais aussitôt. Séra était toute ma vie, maintenant elle représente tout ce que je désire et tout ce que je ne peux obtenir. Ce changement me fait mal. Mon chagrin est presque tangible, il m’irradie la peau comme de l’acide, lente torture. Elle est mon âme sœur dans cet univers. Et elle est à lui. Il est hors de question qu’elle s’échappe. Je dois la garder, la retrouver, je ne veux pas la partager. Mais je refuse de lui avouer ce que je ressens, je refuse, ça gâcherais tout. Je me contenterais de ce que j’ai toujours eu. Je la laisserais avec lui-même, puisqu’elle l’aime, mais j’exige de rester dans sa vie, d’avoir ma dose quotidienne d’elle, de garder ce rayon de soleil qui m’aide à survivre. La voir est une torture, ne rien pouvoir lui dire me fais enrager, cacher ma souffrance est une torture, mais rien ne serait aussi horrible que si je la perdais complètement. Je croyais que le fait qu’elle en aime un autre serait le pire. J’avais eu tord. Le pire serait qu’elle ne m’aime plus, moi.

« Bien que je l’aie haï d’une haine qui a teinté ma vie d’amertume, jamais je n’aurais levé la main sur lui. Jamais je ne l’aurais séparé d’elle tant qu’elle souhaitait qu’il fût là. Du jour où ce désir aurait cessé, cependant, je lui aurais arraché le cœur, j’aurais bu son sang ! Mais jusqu’à là j’aurais préféré mourir peu à peu plutôt que de toucher à un seul de ses cheveux ! »


Troisième extrait du journal de Léon :
A l'heure qu'il est je n'éprouve rien. Ou je m'y bloque. Tout a pris trop d'importance. Je ne veux pas réaliser ce que ça veut dire, je ne veux pas me rendre compte de la signification de cette absence. Et pourtant j’y suis obligé. Tout est si clair, et pourtant si douloureux à assimiler. Séra m’échappe. Elle vit à travers lui, et elle m’oublie. Il occulte toute son ancienne vie, il me fait disparaitre. Je n’ai pas de nouvelles depuis deux semaines, je n’y crois pas, je ne veux pas y croire. Je me retrouve seul avec ma douleur, laquelle est tellement intense qu’elle s’apparente à de la torture. Comme si j’étais lentement traîné sur un lit de lames de rasoir. Je l’ai vu tout à l’heure. Elle m’a vu, elle était avec lui. Elle m’a fait un signe de la main et s’est retourné. Elle m’a regardé tel un parfait inconnu, quelqu'un qu'elle ne connaîtrait ni d'Ève ni d'Adam Je suis resté comme un con sur le trottoir, sans pouvoir bouger, comme si j’étais paralysé.


« Depuis qu'elle m’avait quitté une sorte de cancer avait envahit mon cœur, s'y incrustant durablement. Cannibale et carnassier, le chagrin m'avait dévoré jusqu'a me laisser vide de toute émotion et de toute volonté. Cette lèpres intérieure m'avait rongé sans répit, délavant les couleurs de la vie, suçant toute sève, éteignant toute étincelle, a chaque morsure une dose de venin qui s'infiltrait dans mon cerveau sous la forme de souvenir douloureux: le frémissement de sa peau, son odeur, ses yeux... Je n'avais jamais ressentis une telle connexion. En me quittant elle avait asséché mon existence, la vidant de ses rires et de ses couleurs, elle avait surtout étouffé mon cœur, lui enlevant tout possibilité d'aimer à nouveau. J’étais tombé amoureux d’elle comme on chope un virus fatal et dévastateur. La passion est comme une drogue : en connaitre les effets ravageurs n'a jamais empêché personne de continuer. »


Quatrième extrait du journal de Léon :
Elle ne rappelle pas, ne reviens pas. Non, je l’ai perdue, à jamais. Mon amour ne suffit plus, ce silence m’oppresse. Son absence me bouffe et prend toute la place dans ma vie. J’ai perdu mon amour, j’ai même perdu mon amie.
J’essaye de ne pas lui souhaiter de vivre ce qu’elle me fait vivre depuis quelques mois, mais j'ai tant de peine parfois que j'en ai envie. Qu’elle vive un seul jour seulement, ce que je vis...Qu’elle voit comme j’ai mal, comme je meurs, comme ça me tue à petit feu…


Cinquième extrait du journal de Léon :
C’est injuste, elle ne savait pas. Non, elle ne sait pas que je l’aime. Comment j’ai pu vouloir une chose pareille ? Comment j’ai pu lui souhaiter ça ? Il s’est tué cet enfoiré, et maintenant tout ce que je voudrais c’est qu’il revienne, qu’elle recommence à sourire, même sans moi. Qu’elle me laisse, qu’elle ma tue, m’abandonne, mais qu’elle vive. Qu’elle en ait choisi un autre n’est presque rien, je serais capable de supporter cette souffrance. En revanche, qu’elle souffre ainsi est insupportable. Ses hurlements de douleur déchirent l’air. Ils explosent dans mon crane, à la fois étrangers et familiers. Étranges et familiers parce-que je n'ai jamais connu une souffrance aussi intense, mais que cette voix qui la crie est la seule qui puisse me faire sentir aussi mal.


Sixième extrait du journal de Léon :
Ils veulent partir. Ils disent que mon père est muté. Ils disent aussi que je vais devenir comme elle si je reste. Ils ont raison. J’ai essayé, je suis allé la voir, j’ai tenté de la calmer, de la résonner. J’aurais pu lui reprocher son absence, lui dire qu’elle m’avait fait du mal. Je n’ai rien fait de tout cela. La voir dans cet état est pire que tout. Je ne sers à rien, je me sens inutile. Je n’y peux rien et me sens encore plus mal. Je ne peux pas la regarder, je ne peux pas rester pendant qu’elle se meurt. Etre obligé de la regarder dépérir, de voir sa douleur dans les prunelles que j’aime tant, d’entendre ses sanglots étouffés… Je ne peux pas. Je meurs en même temps qu’elle. Sa souffrance me taillade plus que ma propre peine. L’écho de son chagrin résonne en moi. Sa tristesse, ma tristesse… J’ai envie de verser de l’eau de javel dans ma tête pour qu’elle me brûle les images de la nouvelle Séraphina. Je voudrais devenir légumes pour être débarrassé de ça. Alors je pars. Je l’abandonne et ça me fais vomir. Je la laisse, je m’exile. Je suis un lâche, je me dégoûte. Mais je pars. Je pars avant de me détruire encore plus, je pars avant de mourir.

Septième extrait du journal de Léon :
J'ai perdu. Je n'ai rien fait pour la récupérer. J'ai perdu mon sens, mon corps, mon âme peut-être bien aussi. J'ai perdu ma bataille. J'ai perdu mon espoir. Je nage dans une culpabilité énorme, et un remord sans norme. Je ne sais plus très bien qui je suis. C’est une douleur que je supporte tous les jours. La douleur de vivre sans elle, la douleur de mes souvenirs, la douleur de mes regrets, la douleur de mes remords, la douleur de ma haine, la douleur du manque… J’ai un trou, j’ai un espace vide en moi, et personne d’autre qu’elle n’arrive à le combler. Parce-que personne ne m’a rendu heureux comme elle l’a fait. Cette sérénité que je ressentais d’être avec elle, de pouvoir être moi-même et d’avoir quelqu’un au quotidien, elle n’est plus là. Ses sourires me manquent, l'éclat de nos rires aussi. Ce qui est le plus étrange, c’est que le monde autour de moi reste identique, les gens continuent à vivre, à rire, et c’est inconcevable, inconcevable parce-que moi je ne rirais jamais plus, je ne vivrais peut-être même jamais plus. Je suis dans un lac de souffrance. La berge, sur laquelle je pourrait me raccrocher, est tellement lointaine que je ne la voit même pas. Ca ne sert à rien. C’est trop dur. Je ne pense qu’à elle, je me révulse. Tout est insipide sans elle, tout est flou, incohérent, inintéressant. Ma nouvelle ville, mon nouveau lycée, mes nouvelles rencontres. Je m’en veux, je veux revenir. Non, je veux rester, je veux me sauver. Ca passera. Ca passera. Ca passera. Ce chagrin est violent comme une gifle et le trou dans ma poitrine palpite sous l’effet de la souffrance. Et si la déchirure à vif ne se refermait pas ? Si mon état était permanent, irréversible ?

« Le temps passe. Y compris quand cela semble impossible. Y compris quand chaque tic-tac de la grande aiguille est aussi douloureux que les pulsations du sang sous un hématome. Il s’écoule de manière inégale, rythmé par des embardées étranges et des répits soporifiques, mais il passe. Même pour moi. »


Lettre de Léon à Séraphina : (crédit : Séraphina Knoxville)
« Ô ma douce.
J'espère que je serais celui qui puisse t'aider à survivre. Parce que je sais. Je sais que la vie est une salope, qu'elle t’a enlevé toute humanité. Que ton cœur est froid et que rien n'y survie. Que tu pleures l'être aimé. Que tu cries à l'amitié arraché. Ils se sont éteints comme ça, comme on éteint la lumière. Je sais que plus rien ne te donne envie. De vivre. Je sais que c'est difficile. Fais-le pour moi. Pour celui qui s'est tut. Pour celui qui n'a pas oser. Je suis lâche, Séraphina. Je sais. Lâche de n'avoir su supporter tes pleures, tes cries. Tes larmes rouler le long de tes joues encore chaudes. J'ai fuis. Comme on fuit la peste. J'ai eu peur, je te l'accorde. Peur de ses situations dans lesquelles tu joue. La drogue, l'alcool à outrance. J'ai peur, que toi aussi, ma belle, tu puisses prendre le large.
À quinze ans, nous nous sentions puissants, invincibles, immortels. Depuis, je déroge à cette règle, et je vois que tu gardes la tête haute malgré tout. Malgré tes multiples escapades nocturnes, tes bouteilles vides au fond de ta chambre, tes rideaux tirés en permanence, cette lumière noire qui masque ta vie. Je m'excuse. Pour tout. Absolument tout. Pour ma fuite. Pour cette peur constante que j'ai de te perdre. Je m'excuse pour toute la peine que cette putain t'offre. Cette pute qui t'enlève ce qui t'est le plus cher, ce qui t'aide à surmonter la vie, réaliste pessimiste que tu es.
Ma jolie, je reviens sur Paris. J'aurais pu t'appeler, t'envoyer un mail. J'ai trouvé en la lettre un souvenir d'antan. Une odeur de vacances des campagnes anglaises. Et je sais comme tu l'apprécie. Cette liberté que tu aimes tant. Parce que désormais, j'ai besoin de prendre soin de toi. D'être mielleux, attendrissant, niais, stupide et con à ton égard. Ne m'en veut pas. Ce n'est aucunement de la pitié. Je mets ma fierté, mon orgueil de côté pour enfin affronter ce sentiment qui me ronge depuis bien trop longtemps.
Ma belle, réponds-moi. Ne laisse en peine mon cœur.
Ton Léon.

Conversation entre Pauline et Léon :
-Tu devrais peut-être te mettre à vivre un peu.
-Quoi ?
-Léon, ça fait deux ans que je suis en cours avec toi, je commence à te connaitre. Ça fait deux ans que je m’accroche pour essayer de comprendre qui tu es, et deux ans que tu détale dès qu’on commence à se rapprocher. Ce n’est pas une vie. Je ne sais pas qui c’est, ce qu’elle t’a fait, mais passe à autre chose. Trouve-toi une copine, il y en a plein de mignonnes dans cette fac.
-Je ne remarque plus les filles, je ne vois plus leurs visages. Je ne vois personne d’autre qu’elle. Y compris quand je ferme les yeux et que j’essaye de penser à autre chose.
Je ne comprends pas.
- (crédit : Séraphina Knoxville) Nous étions inséparables, à l'époque. Mais elle est tombée sous le charme d'un connard. Et ce con s'est tué. Elle était triste. À force, s'autodétruisait. Elle vivait la nuit d'alcool et de coke. La journée, elle dormait, planait. Elle était belle quand même. Mais, je suis partit. J'en pouvais plus. La voir, meurtrie. Impossible. Je l'aimais trop pour ça. J'ai fuis. Un peu grâce à mes putains de parents. Je pensais qu'en essayant de l'oublier, de faire ma vie ailleurs, j'arriverais à vivre. J'ai eu tord. Et j'ai vécu avec mes regrets. Je lui ai envoyé une lettre, il y a trois jours. J'ai appris qu'une de ces amies étaient morte, et qu'elle rechutait encore un peu plus. Mais j'ai pensé que cette fois ci, je ne pourrais vivre en l'ayant perdue totalement. Je lui ai envoyé cette lettre. Joliment écrite. Mais tu sais ce qu'elle m'a renvoyé ? Un texto. Un putain de texto, me demandant où j'étais passé. Je voudrais la haïr, la laisser dans sa merde. Lui cracher à la figure, et lui dire que c'est tout ce qu'elle a mérité. Mais, tu sais quoi, je ne peux pas. Et tu sais pourquoi ? Parce que je l'aime, peu importe si elle ressent la même chose ou non. Parce qu'elle me manque. Parce qu'elle a toujours été ce dont j'ai toujours voulu. C'est la bonne, pauline, la bonne. Et si je dois être son chevalier, et elle la princesse du vingt et unième siècle, c'est-à-dire, droguée, bourrée, enfermé dans sa spirale infernale pessimiste, je le ferais. Je le ferais parce que je l'aime.
- Franchement, Léon, t'es con. T'es niais, mielleux, amoureux d'une fille qui n'a même pas daigné t'appeler une seule fois en quatre ans. Ça ne te ressemble pas.


Huitième extrait du journal de Léon :
Je suis un sombre enfoiré d'égoïste qui s’est barré. Je ne peux pas rester plus longtemps ici. Je ne peux plus faire semblant de vivre sans elle. A Paris y a que des connards, ou des putes qui ne pensent qu'à profiter de son état. Ça ne l’aide pas à aller mieux. Personne n’est foutu de la comprendre. Je me fiche de devenir dépendant d’elle, de trop m’accrocher, de souffrir encore plus. Je retourne à Paris. J’espère réussir à rendre sa vie un peu plus supportable. Parce-que l’écho de sa souffrance résonne encore en moi. J’ai été égoïste. J’ai été cruel. Il est hors de question que ma souffrance continue d’influencer mes décisions. Seule sa souffrance m’importe maintenant. Moi, je mérite d’avoir mal. Je mérite la douleur et la culpabilité de savoir ce que j’ai fait. Elle ne mérite rien. Voilà pourquoi je suis prêt à endurer cela. J’ai compris que je ne peux plus fuir, que je ne me sentirais mieux que si j’y retournais, si je l’aidais. J’ignore comment le soulager, je sais juste qu’il était de mon devoir d’essayer. C’est le minimum. Je lui dois tant. Le temps était passé, j’avais eu tout le loisir d’y réfléchir. J’avais relativisé, j’avais trouvé ma réaction exagéré. Malgré ça je n’ai pas réussi à me sentir mieux. J’ai continué ma vie, j’ai un peu avancé mais je reviens toujours à elle. Alors je prends cette décision. Il faut que je le fasse. Elle est une partie de moi, et ça ne changera jamais.

Paris (21 ans).
Paris, avenue montaigne, sous la pluie. Les secondes qui défilent et me rendent fou. Et elle, que je rejoins, avec la peur au ventre, avec mon pauvre « salut ». Elle, belle à en crever, encore plus qu'avant malgré ce que cette chienne de vie lui a fait subir . Son regard plein de dégout qui se pose sur moi, sa main qui claque la porte du café, ses pieds qui courent et son corps qui s’effondre, son visage en larme, ses petits poings abattus contre mon corps, se voulant violents. Ses frêles poignets dans mes mains, ses yeux qui me foudroient et ses paroles assassines. Et puis finalement, mon masque de marbre, cette situation pathétique, tout éclate en fumée. La tristesse, la colère, son égoïsme, mon égoïsme, tout s'entrechoque. Je me retourne dans mon lit et habitue mon regard à la pénombre. Malgré les derniers mois passés dans la capitale, je ne cesse de me rejouer cette scène dans ma tête. Comme pour me rappeler pourquoi je suis ici. J'étais revenu à Paris, à l’instar d’un drogué n’en pouvant plus de son stock épuisé, pour retrouver mes réserves illimités de stupéfiants, de me piquer à sa présence jusqu’à en mourir. Et aujourd'hui où est-ce qu'on en était ? Le bruissement de draps derrière moi me tire de mes pensées. “je pensais pourtant t'avoir dit d'être partie avant que je me réveille. J'ai peut-être oublié de le préciser”. Magalie me regarde et comprend enfin que je ne plaisantais pas hier. Elle se lève, s'habille, et je vois qu'elle hésite entre me traiter de salaud ou repartir sans demander son reste. Les deux me conviennent parfaitement. Je ne daigne pas la regarder tandis qu'elle passe la porte de ma chambre. Mes lèvres, enfin, emprisonnent ma cigarette et mon corps se détend instantanément. Mon regard parcourt ma chambre et croise le sachet d'exta posé sur le plancher, près de mon jean de la veille. Rentrer sur Paris ne m'a définitivement pas fait que du bien.


▷ you know you love me.
PSEUDO/PRÉNOM: junglemouse/victoria. ÂGE: 17 ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: tous les jours. SCÉNARIO/INVENTÉ: Scénario de SéraphinaAVATAR: jérémy young. COMMENTAIRE: c'est reparti, les amours !.
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