+ elle avait volé trop près de la terre et elle s'était écrasée.
NOM: angst. PRÉNOMS: ashley raémia mary-lee. SURNOMS:ash on l'appelle ainsi. ÂGE: vingt-trois ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE: le 25 décembre à Saint-Pétersbourg NATIONALITÉ: Anglo-russe. ORIGINES: anglaises et russes. STATUT CIVIL: ~ en couple. MÉTIER/OCCUPATIONS: musicienne lunatique. SITUATION FINANCIÈRE: aisée par son père, modeste d'elle-même.CARACTÈRE: observatrice, créative, distante, froide, solitaire, ailleurs, électrique, impulsive, nostalgique, autodidacte, perfectionniste, paradoxal, curieuse. GROUPE: concorde.
▷ yesterday's trashs, tomorrow's news.
Ashley ne dit jamais son prénom en entier, elle épouse la nuit bien volontiers, c’est dans ce delirium de sens qu’elle s’épanouie. L’ailleurs est son sanctuaire, la foule le suaire qu’elle enlace parfois. Elle se réfugie dans l’abstrait, tombe dans l’écriture, nage dans la danse et plonge dans la musique. Pour des secondes, pour une éternité. Elle explose. Les turbulences dans ses yeux la font planer. Ash est une enfant de l’hiver, froide aux premiers abords, elle parait hautaine. Solitaire, elle vagabonde comme ses pensées. Ash, elle a un casier judiciaire qui s’allonge, c’est un moyen d’attirer l’attention de son paternel qui la renier quelques années après sa naissance. Ash porte son nom alors il étouffe les affaires gênantes pouvant salir sa réputation de musicien devenu clean. Ash n’a vécu que quelques années avec sa mère en Angleterre. Sa grand-mère est la femme qu’elle admirait le plus, elle lui a fait prendre des cours de danse classique. Grâce, voilée sous son apparence détachée. Elle est douée, certains appellent ça de la chance. La nostalgie l’emmêle dans ses filets, loin de la réalité. Elle aime sa demi-sœur et lui parler, de tout de rien d’aujourd’hui et de demain. Folie incandescente dans les muscles, elle risque à une exception près. Quand c'est son coeur qui valse. Ses peurs restent souvent invisibles, dissimulées dans sa trachée. Elle aime l’adrénaline. Ash, elle est sanguine malgré les apparences. Elle a les fièvres dans les reins, les parfums du vertige dans la bouche, amer comme du venin. Ash est d'une nature curieuse qui la pousse dans les vices de l’inconnu, l’envie d’apprendre, l’envie de savoir, l’envie de connaître. Ash déteste voir les animaux enfermés ou mal traités. Elle rêve de peindre le cerveau du peuple avec les ondes qui se promènent dans l’air. C’est une acrobate qui vole sur des angoisses, un mouvement fluide qui s’échappe. Ash parle en musique, elle glisse dans les disharmonies. Elle s’échappe comme une fumée perdue dans le temps. Alexandre est et reste l’indéfinissable pour elle. Ash décortique les atomes de cet orage qui la crame. Elle a l’ivresse de cette énergie qui la propulse vers lui, elle recule et puis elle fonce. Ici, ailleurs, là-bas.
▷ hi, society.
Désorientée par la nuit qui s’allonge, j’allume les lumières. C’est le bordel dans ma tête. Mon enfance n’a pas d’importance, elle est morte. Les lambeaux sont bouffés. Le point de dégoût par excellence, le point sur la falaise gémissante. Le gouffre qui s’emmêle dans le cortex serrant mon estomac jusqu’à en vomir. Mon langage différent a été une protection contre la connerie humaine. La solitude dans mes rétines enfantines m’a fait flotter sur les rives de mon imagination. Bruissement volatile, les vibrations de sons ont secoué les atomes de mon corps, des ondes qui ont longtemps été les seules à faire battre mon cœur. La seule chose réelle. Mes pas qui glissent sur le sol, mes ballerines ensanglantées par l’entrainement. Les notes qui s’enchaînent dans ma tête, qui se sont imprimées dans mes os. Des rythmes hérétiques qui se sont inscrits dans mon air. Ma respiration qui s’est animée à chaque claquement, frôlements divins. Petite fille qui voit la lumière. Mes ethnies se reflètent dans mon passée, aujourd’hui elles bercent des cicatrices dans le cirque de ses morsures. Souffle silencieux qui traverse les cieux, c’est sans doute se qui crée sa perte.
Je fixe ma guitare, la saisie et fait des accords qui racontent mes déchirures, racontent cette aventure qui est mienne. Les mélodies s’enchaînent mais les mots restent coincés dans ma gorge. Je laisse mon stylo glisser sur le bout de papier et ma bouche s’ouvrir pour murmurer des paroles qui s’envolent.
Dans les cendres du passé, de ce passé qui ne repassera plus. Tu sais moi, je resterai cette déportée du froid, sans loi. De cette nation là que je ne connais pas, l’inconnu aux bouts des rives. Là-bas, j’ai hurlé sur le silence, en toute inconscience. Sous cette enfance partie en lambeaux, il reste rien dans le landau. Alors adieu à cette putain d'innocence.
Mon adolescence rythme avec décadence. Jeune fille solitaire qui prend la fuite dans la nuit pour danser. Danser et encore danser sous les rythmes électroniques. Les pupilles arrachées sous les psychotropes. Les chimies brûlantes, masques tombant et puis les étoiles. Les étoiles qui planent autour de mes yeux. Mon identité s’est cramée, effervescence éphémère. Cyber-amitié. Attachement. Destruction. Raémia, ma grand-mère s'est éteinte. Destruction. Mes sinus ont inspiré la mort. Cadavre courant sur les pavés londoniens le soir. Point de non-retour. Abus. Disparition de la surface de la terre, disparaître des enfers sans laisser de traces derrière moi. Violée de l’intérieur par les chimères hurlantes. Fuite, courir le plus loin possible de leur monde dans lequel on a voulu m’enfermer. Moule qui ne me correspond pas, moule qui n’est pas le mien. Monde qui n’est pas à moi. Et puis la trahison d'une sœur d'argent qui s’est enfoncée dans la moelle me paralysant à jamais. J’avais confiance. Les images dans ma tête parfois se troublent mais les larmes n’ont pas coulées. J’ai eu mal mais j’ai avalé les épines. J'inspire et je me remet à écrire.
Échappée sous l’ivresse, sans abri pour me tenir à terre, sans raison pour lutter, tu sais, je me suis révoltée et puis je me suis mise à danser. Sous l’amour éradiqué, il reste rien, tout est si sordide, que des cendres dans mes souvenirs, il y a bien eu les artifices du vertige, éphémères médications mais que veux-tu fallait bien me soigner, guérir toute seule pour un peu oublier. Alors adieu petite adolescence décapitée.
Les cortèges misérables étaient bien avancés. Fragile, moi j’ai fuis la lumière pour me retrouver en enfer. Sur le trottoir des sentinelles illusoires, peu à peu j’ai disparu sans un signe. J’ai vacillé un peu cassée. Alors adieu les adieux.
Je m’allonge à terre. J’expire lentement, le cœur qui tremble plus rapidement en fixant le plafond. Déboussolée de plus belle, j’ai perdu le nord encore. Alexandre. Mon crâne se plaque contre le sol plus proche, cogne une fois, deux fois. Je me rappelle l’avoir regardé, lui avoir parlé avec froideur, m’approcher, le laisser partir en le suivant des yeux. L’avoir renié, l’avoir près de moi, avoir rit avec lui, l’avoir fuit, vouloir à tout prix oublier ses mots, cette sensation lorsqu’il est là et d’être tombée dans l’asthénie. Tous les détails s’enchaînent encore aujourd’hui. Folie éveillée. J’ai senti les épines naître dans mes côtes, celles qui auraient pu paraître détestables. J’ai cette démence aphone qui me cisaille lorsqu’il s’agit de lui. Lui c’est mon vertige. Le trouble continue qui m’apaise alors qui sait on verra ce que ça donnera, ses froids ne m’effrayent pas.
Tu pourras bien me souffler loin de toi, ça n’y fera pas.
▷ you know you love me.
PSEUDO/PRÉNOM: wild spirit. ÂGE: 20. FRÉQUENCE DE CONNEXION: quotidienne sauf exception SCÉNARIO/INVENTÉ: inventé AVATAR: barbara palvin. COMMENTAIRE: .
Dernière édition par Ash Angst le Ven 12 Avr - 13:55, édité 6 fois