▷ yesterday's trashs, tomorrow's news.

+ il a vécu dans un quartier assez pauvre de New York toute son enfance jusqu'à sa majorité. Peu de personnes le savent, car il le cache assez bien, ne voulant pas être victime de préjugés. + pour aider sa famille à vivre, il jouait de la guitare dans les couloirs du métro. + son père est français, mais Andy ne l'a que rarement vu car il est reparti en France pour le travail, soutenant financièrement et à distance sa famille. + il va s'avérer que son père est plutôt à l'aise financièrement, depuis que ses affaires ont repris. sauf qu'il s'est bien gardé de le dire à sa femme et ses enfants, et a une double vie. + il ne sait pas encore que si son père est aussi riche, c'est grâce à ses affaires pas très louches au sein de la mafia. + il a toujours son appareil photo sur lui, ainsi qu'un médiator sur un bracelet autour du poignet. + parfois, il disparaît, retournant à New York voir sa famille. + il est capable de beaucoup pour protéger sa famille. + il a déjà passé une nuit en garde à vue aux Etats unis pour s'être battu contre un autre mec qui avait fait des remarques sur ses proches. + il fait souvent du sport, du genre un jogging tôt le matin.

▷ you know you love me.

PSEUDO/PRÉNOM: burningskies/marine. ÂGE: dix huit ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: minimum 3/7. SCÉNARIO/INVENTÉ: inventé. AVATAR: julian schratter. COMMENTAIRE:

▷ hi, society.

FUCKYEAHJULIANSCHRATTER @TUMBLR.

+ Sans rêve, on devient un animal morne, un promeneur égaré.

La galère. Un mot qui résume bien ma vie. Mais je ne pouvais décemment pas nous laisser dans cette situation. L'envie de partir n'était pas ce qu'il me manquait, mais je n'avais aucune envie de laisser ma mère et ma sœur derrière moi, sans me retourner. Maman le voyait bien, et ce fut elle qui, la première, entama une discussion et me somma de partir. Je finis par accepter, lui promettant que je les aiderai du mieux que je peux, et qu'un jour, elles me rejoindront. Mon père, français, était reparti quelques années après ma naissance, en France, pour le boulot, et il nous aidait lui aussi, financièrement. Peut être le retrouverais-je là bas, qui sait. Quelques jours plus tard, un billet direction Paris dans les mains, j'imaginai les chances qui s'offraient à moi. Chances qu'il ne fallait pas que je laisse passer.

Les débuts se firent durs. Ils le sont sûrement tous, après tout. J'enchaînai les petits boulots : serveur, barman, parfois musicien pour un concert, histoire de dépanner. Je faisais la démarche auprès de plusieurs agences photos, qui ne me rappelaient pas. Tout était prétexte à ce que j'abandonne. J'y songeai jusqu'à tard dans la nuit. Mais au petit matin, la conclusion était toujours la même : je me battrai jusqu'au bout. Avant tout, pour eux. Et seulement après, pour moi. - Et un jour, je sus que mes efforts n'étaient pas vains. Hasard ? Destin ? Aucune idée. Je sais tout simplement que c'est arrivé. Alors que je me baladai dans les rues de Paris, l'appareil photo autour du cou, à l’affût de la moindre inspiration, je m'arrête soudainement devant une baie vitrée. Mes yeux observent, curieux, ce qu'il se passe de l'autre côté. Des photos, la plupart en noir et blanc, sont exposées en grand format sur les murs immaculés de la salle. Une exposition. Sans hésiter, je pousse la porte, me retrouvant sûrement parmi de nombreuses personnalités dans le monde de la photo.

Elle vous inspire, celle ci? Une voix m'interrompt dans mes pensées, alors que j'étais planté devant une photographie qui représentait bien mon passé. Un homme, grand, belle carrure, s'était posté à côté de moi. Pardon ? Oh, euh, oui, beaucoup. Je me retrouve dedans, en fait. Vous faites de la photo, à ce que je vois. Son regard est dirigé vers mon appareil, et je hoche doucement la tête. En effet, mais je fais de la photographie amateur, rien de professionnel pour le moment. Mais je me doute que vous aimeriez, n'est ce pas ? Je peux jeter un coup d'oeil? Personne auparavant ne s'y était intéressé de plus près, à part lorsque c'était moi même qui les exposaient, dans la rue, souvent. J'acquiesçai dans un sourire, lui tendant l'appareil photo, laissant les photos prises, apparaître. Les secondes deviennent des minutes, le temps passe et j'attends le verdict. Je ne sais même pas qui il est, mais à cet instant là, rien ne m'importe à part son jugement. Même si les jugements peuvent être fatals, ils vont aussi avancer. Vous faites vraiment du bon travail. C'est très prometteur. Aucune critique, seulement ces mots qui résonnent comme de vrais compliments. Un sourire se dessine sur mes lèvres. Je n'ai pas le temps de répondre qu'il continue. Je dois pouvoir vous aider. J'ai un ami qui se ferait un plaisir de s'intéresser à votre travail. Passer avec moi à son bureau demain, disons, si cela vous dit? La réponse est tellement évidente qu'elle doit se lire dans mes yeux. Ca serait avec plaisir, Monsieur... ? Milinkovich.

Et le lendemain, ma vie prenait un nouveau tournant. Je rencontrai l'ami de cet homme, qui dirigeait une agence, et apprécia à son tour mon travail. Il m'explique que l'univers photo de l'agence est surtout les défilés, les backtages, le studio, et la mode. Quelque chose que je n'ai pas encore expérimenté, mais il y a une première fois à tout, de toute façon. Cela me permettra d'apporter ma touche personnelle. Il me propose une période d'essai, et si je passe le test avec succès, j'obtiendrai le job. Une poignée de main sincère, un sourire, et je repars, mon instrument fétiche entre les mains, des rêves plein la tête. Une autre chose me venait en tête : peut être que je croiserais mon père ici. Peut être que ce sera l'occasion de rattraper ce temps perdu. Et l'occasion d'obtenir des réponses à des questions restées en suspens pendant toutes ces années. Peut être. Car demain est un autre jour.

Ce qu'il ne sait pas encore, c'est qu'il est bien plus proche de son père qu'il ne le croit. Et que ce n'est pas un hasard qu'il ait croisé cet homme à l'exposition. Il ne sait pas encore ce qui l'attend.