▷ yesterday's trashs, tomorrow's news.

Depuis des générations, la famille Armagnac a su s'enrichir, pour l'avenir de chaque membre. ▨ Son père est français, sa mère est japonaise. ▨ Cho, la mère de Mathieu est propriétaire de nombreux hôtels **** un peu partout dans le monde. ▨ Emilie et Laura sont les petites sœurs de Mathieu. ▨ Son père a ouvert avec son frère Léon, un club de striptease, ex maison close à l'époque - tenue par Madame Elise et son mari sur l'Avenue des Champs Élysées. ▨ Mathieu a étudié dans une école bilingue et prestigieuse de Paris tandis que ses sœurs on rejoint les rangs de la Maison d'Education de la Légion d'Honneur. ▨ Son grand-père Jean-Marie Armagnac était un ex légionnaire, mort au combat. ▨ Quand il a rompu la première fois avec Clara, il n'a jamais réussi à aimer son autre petite amie. ▨ Son père, Adrien Armagnac est mort d'une attaque cérébrale en 2011. ▨ Mathieu est très grand, il mesure plus d'un mètre quatre-vingt quinze. ▨ Il a une libellule tatouée sur la cheville droite, une cicatrice sur le crâne dût à une chute à vélo étant gosse. ▨ Mathieu possède un pendentif hérité de sa mère. Il représente le signe chinois de la protection. ▨ Il ne sort jamais sans sa montre, étant le dernier cadeau que lui a fait son père, porte une gourmette offerte par Clara et la chevalière de son père en plus d'une bague en argent. ▨ Mathieu a des talents pour le dessin. ▨ Il a le tic de dire « cela » mais quand il est tendu ou énervé – il l'abrège comme tout le monde en « ça ». ▨ Mathieu s'humecte souvent les lèvres. ▨ Ce qui l'empêche de perdre le droit chemin c'est le souvenir de son père et le sourire de sa mère et de ses sœurs. ▨ Sa plus grande faiblesse est sans nul doute, son amour pour Clara. ▨ Il aime les sports à sensations fortes, la littérature anglaise, le cinéma, l'histoire de son pays et du japon, l'histoire de l'art, le dessin, la musique classique et est fasciné par le corps humain. ▨ Il adore la série How i met your mother. ▨ Il adore la cuisine japonaise et française. Il raffole du poisson cru. ▨ Mathieu fait beaucoup de sport : du skate, du sport automobile, du jogging. ▨ Mathieu possède un cheval qui course, sur lequel il parie. ▨ Son endroit préféré à Paris est la Tour Eiffel, son sommet surtout mais aussi le Musée du Louvres, la Place de la Concorde et Sacré Cœur. ▨ Dans le monde, il a la Muraille de Chine, le sanctuaire Meiji et les jardins japonais. ▨ Mathieu s'intéresse beaucoup plus à l'actualité qu'à la politique. ▨ Mathieu n'est pas baptisé. ▨ Il est allergique aux acariens. ▨ C'est un lève tôt. ▨ Il fume, boit et consomme des drogues douces, ayant banni les dures depuis plusieurs années. ▨ Mathieu est atteint de l'acrophobie, autrement dit il a peur des hauteurs mais a aussi peur de prendre l'avion. ▨ Mathieu est trop exigeant envers lui-même. Il n'a pas réellement confiance en lui. ▨ Mathieu est très entouré mais il fait confiance a peu de gens, il compte à ses yeux que quelques amis. ▨ Mathieu est très proche de sa mère et de ses sœurs mais aussi de son oncle Léon. ▨ Il affectionne Madame Elise. ▨ Mathieu s'attache vite. ▨ Il est hétérosexuel. ▨ Mathieu possède un appartement à Paris, Copenhague, Tokyo et New York. ▨ Mathieu a une chatte prénommée Pépita. ▨ Mathieu boit un café chaud en guise de petit déjeuné. ▨ Il est président d'une association. ▨ Il est ambidextre. ▨ Mathieu parle couramment le français, l'anglais, le russe et le japonais. ▨ Il part souvent en voyage au Japon pour voir ses grands-parents maternels.

▷ hi, society.

J’enchaîne les vols Paris/Londres depuis le mois de Mars. Davantage depuis la fin du mois de Juin pour retrouver Clara. Si mes études ne me permettais pas d'être disponible régulièrement, cela s'est calmé depuis que j'ai fini mon Master et que j'ai commencé à travailler à Lily St-Cyr. Certes je travaille tous les jours mais il est plus facile de partir le week-end. Ce n'est pas pour visiter Londres que je traverse la Manche, c'est pour passer du temps avec ma petite amie. Et aussi malheureusement, pour essayer de sauver mon couple. En effet, mon nouveau poste ne lui plaît véritablement pas et elle ne se gêne jamais pour me le rappeler. Détail agaçant, qui plus est. Cela fait deux semaines que je ne l'ai pas vu et j'espère sincèrement éviter ses foudres pour passer deux agréables jours à ses côtés. Je laisse mon regard se perdre dans les nuages, ma tête l'étant aussi, je demeure plus ou moins absent. Je soupire doucement puis ferme les yeux. J'aurai bien put prendre le train mais voyager ainsi ces temps ci ne me dit rien. Il y a des moments comme cela.

J'arriverai dans moins d'une heure mais mine de rien, ces trois quart d'heures qui me reste de voyage me semble longs. C'est alors que je tente de m'assoupir pour ne plus avoir affaire à cette interminable attente d'elle, de la languir comme je le fais depuis mon embarquement, depuis la dernière fois que nous, nous sommes vus en réalité. Bien que c'est sur une dispute que nous, nous sommes quittés.

Sentir la vitesse de l'avion diminuer et percevoir cette sensation que l'engin descend progressivement me fais ouvrir les yeux. Je souris – heureux d'être enfin sur le point de terminer le voyage. La voix de l'hôtesse ne tarde plus à se faire entendre et c'est avec soulagement que j'accueille cette annonce. Je m'étire longuement et soupire – les membres engourdis pas le manque de mouvements. J’aperçois une vieille femme me regarder bizarrement mais n'y prête pas attention. Je suis peut être un peu bruyant mais je lui suggère en silence de faire de même, pour soulager ses articulations. Elle m'en dira des nouvelles, ensuite !

Il me faut encore attendre quelques minutes pour récupérer mon sac – la tête lourde, j'ai sommeil mais tâche de rester attentif pour ne pas rater le passage de mon bien. C'est alors que je sens des bras enlacer ma taille et des mains prendre possession de mon torse de part et d'autre. Je souris, relève mon cou et me retourne. Clara est là, comme toujours, à venir me chercher à l'aéroport pour m'éviter une dure labeur de plus dans un taxi. Je l'embrasse tendrement, ma main dans sa nuque, mes doigts dans ses cheveux blonds. Mon autre main dans le creux de ses reins je la tiens tout proche de moi pour commencer à me soulager de son absence que je subis tous les jours. Je fini par récupérer mon sac et c'est main dans la main que nous quittons l'aéroport pour monter dans sa petite voiture grise et filer vers la sortie de la ville où elle possède un appartement loin de l'agitation.

C'est, à peine la porte fermée qu'elle s'empare de mes lèvres d'une façon aguicheuse et qu'elle presse son corps contre le mien. Je souris en coin et emprisonne son corps de mes bras tandis que mes mains retrouvent le dessous de ses fesses pour pouvoir la porter.
Son dos heurte le mur alors que je réponds à son baiser, d'une manière toute aussi brûlante qu'elle a entreprit en m'embrassant. […] Je retrouve son corps, j'entends à nouveau son souffle saccadé à chacun de mes coups de bassin, sa voix gémir mon prénom. Je m'enivre de son parfum, je peux sentir à nouveau le goût de sa peau sous ma langue. Clara m'a manqué autant que je lui ai manqué. Je peux lui faire l'amour jusqu'au lever du jour et c'est ainsi que cela se passe une fois de plus. On se retrouve et ça recharge nos batteries, vain ce sentiment de manque de l'autre qui nous dévore l'esprit nuit et jour quand on ne se voient pas. C'est un véritable enfer de vivre ainsi mais cela le sera pour encore quelques temps, juste pour qu'elle termine sa formation avant de venir habiter définitivement chez moi, à Paris. J'espère de tout cœur que s'installer en ménage nous permettra de solidifier cet amour, remettra aussi la confiance en place au sein de notre couple et que notre complicité redevient comme à nos premiers jours, omniprésente.

« Ça se passe bien à Paris ? » dit-elle en dessinant des arabesques sur mon torse à l'aide de son index. Mes doigts caressent son bras dénudé.
« C'est tranquille.»
« Ta mère et tes sœurs vont bien ? »
« Emilie était emmerdée par son ex mais je m'en suis chargé. Laura a passé son bac, elle attend les résultats en fêtant la fin de l'année comme il se doit. Ma mère est à Copenhague en ce moment. Je la vois que très peu depuis le mois dernier. Et je crois qu'elle fréquente un homme. »
« Qu'est-ce qui te fais dire ça ? »
« Je le sens c'est tout. » dis-je la voix plate.
Clara ne rajoute rien.
« Et ton frère ? Il est toujours en train de traîner avec sa nouvelle bande ? »
Clara soupire et je sens ses ongles glisser à proximité de mon téton.
« La dernière fois qu'il est rentré à la maison, c'était sur les coups des trois heures du matin. Maman était de sortie, auprès d'un énième amant ! Il était complètement défoncé ! »
Je fais la moue.
« Tu as essayé d'en parler avec lui ? »
« Toujours la même chose. Un mur. Et puis il devient tout de suite agressif. »
Je sens dans voix qu'elle veut en finir avec ce sujet, alors je ne rajoute rien.
« Ça va au travail ? »
Je retiens un soupire.
« Bien.»
« Pas plus ? »
Elle me regarde, l'air provocateur. Je fronce des sourcils et hausse la voix.
« Qu'est ce que tu veux que je te dise ? Si tu veux être soulagée pour la je ne sais combien de fois, non, mon boulot ce n'est pas de reluquer les formes des danseuses pour savoir lesquelles d'entre elles je garde.»
« Tu ne veux jamais en parler, excuses moi d'avoir des soupçons. »
« Non mais tu rigoles ? Tu as pas assez confiance en moi pour savoir que je ne fricote pas avec les employées ? Ou autre femme d'ailleurs ? »
« C'est en elles que je n'ai pas confiance. »
« A force de me demander des nouvelles de mon travail excuse moi mais tout porte à croire le contraire ! »
« Tu m'énerves. »
« Ah et bien excuse moi de te faire chier ! Quand tu seras décidée de passer à autre chose, tu me feras signe. J'en ai sérieusement marre de me prendre la tête à cause d'un travail. C'est comme être boulanger, facteur ou je ne sais quoi encore, merde ! »
« Non mais t'es sérieux quand tu dis ça Mathieu ?... Il y a une différence entre vendre les services d'une pute qui se déshabille devant des mâles en manque de cul et celle d'un artisan qui vend du pain ou de celui qui livre le courrier ! Ou même à côté d'un tout autre job ! »
« La seule chose à retenir dans l'histoire c'est que tu devrais savoir depuis le temps qu'on est ensemble que tu peux me faire confiance en matière de fidélité ! »
« Ose me dire que tu reluques aucune autre fille dans la rue quand t'es seul ! Ou...ou même à ton travail ! »
« Tu es hors sujet. »
Et elle, cela lui arrivait de mater d'autres mecs que moi ?
« Pas vraiment non ! Si ce n'était pas le cas, tu n'aurais pas chercher à détourner le sujet. Et sérieusement tu sais très bien qu'un mec pense exclusivement qu'avec sa queue ! »
Je me sentais profondément touché au cœur, d'un seul coup.
« T'es sérieuse quand tu dis ça Clara ? »
« Vraiment ! »
Davantage, je suis blessé. Je remets mon boxer et enfile mon jeans. C'en est assez !
« Alors pour toi, quand je te dis je t'aime, c'est pas ex-clu-si-ve-ment avec mon cœur. Je pense systématiquement aussi avec ma bite ! D'accord. J'ai compris. »
Je commence à m'en aller, reboutonne ma chemise et ouvre la porte tandis que Clara daigne sortir du lit pour me suivre aux pas. Soudain, elle à l'air consciente de ce qu'elle vient de me dire, de la façon avec laquelle elle m'a parlé, me jugeant – me mettant dans le même sac que les autres gars sur terre, me considérant comme non pas celui qui l'aimait depuis l'âge de quinze ans mais comme un obsédé sexuel, nymphomane de première.
« Mathieu...»
Ses doigts me frôlent mais je ne lui laisse pas le plaisir d'attraper mon bras. Je m'échappe de son emprise et passe la porte de chez elle.
« Bon week-end Clara. »
Je ne me retourne même pas, je file dans l'allée de son petit jardin et je l'entends – sur le palier m'adresser quelques mots qui ne m'atteignent même pas. Qu'elle rentre pour éviter de attraper froid, ainsi vécu comme un ver !

▷ you know you love me.

PSEUDO/PRÉNOM: Adoko (Pauline) ÂGE: Vingt ans et demi FRÉQUENCE DE CONNEXION: Souvent SCÉNARIO/INVENTÉ: Inventé AVATAR: Francisco Lachowski COMMENTAIRE: Si vous avez besoin d'infos de n'importe quel ordre, je suis disponible par mp.